Le mot leadership est aujourd’hui partout. On le retrouve dans les discours d’entreprise, les conférences, les offres d’emploi, les formations. Beaucoup en parlent, certains pensent le pratiquer… mais peu le comprennent et encore moins l’appliquent réellement au quotidien. Et cela, que ce soit dans la sphère professionnelle, associative, politique ou privée.
Dans le monde des affaires, on l’associe souvent à des postes à “forte responsabilité” — chiffre d’affaires élevé, structure de coûts importante, grandes équipes, organisation complexe. ❌ Erreur : le leadership n’est pas réservé aux CEO ou aux membres du comité de direction. Ce n’est pas un privilège attaché à un titre, mais une posture, une capacité d’influence et d’action qui peut (et doit) exister à tous les niveaux de l’entreprise.
📌 La définition SAYGODO du leadership
Chez SAYGODO, nous le définissons comme la capacité, pour un individu ou une équipe dirigeante, à inspirer et mobiliser autour d’objectifs clairs, à convertir ces efforts en performances durables, à maintenir un haut niveau d’engagement et à rester agile face aux évolutions d’un monde volatil.
Cette définition repose sur trois piliers, notre méthode SAY – GO – DO :
- SAY 🎯 – Clarifier la vision, les objectifs et les priorités, en les rendant compréhensibles par tous.
- GO 🚀 – Ouvrir la voie, montrer l’exemple, s'investir personnellement pour constituer une coalition forte mobilisée derrière les objectifs.
- DO 🛠 – Traduire cette vision en actions concrètes, accompagner, débloquer les situations, responsabiliser.
🔍 La légitimité et la crédibilité : un socle indispensable
Un leader ne peut pas se permettre d’ignorer la réalité quotidienne de ses équipes. Il est illusoire de proposer un projet, une stratégie ou une amélioration sans comprendre la nature réelle des opérations et leurs contraintes.
💡 Exemple positif : un dirigeant industriel passe une demi-journée par semaine en atelier ou sur chantier pour observer, écouter et comprendre les problèmes concrets des opérateurs. Cela lui permet, lorsqu’il propose une nouvelle organisation, de l’ancrer dans la réalité et de gagner l’adhésion.
❌ Exemple négatif : un manager de service clients modifie les scripts d’appels sans jamais avoir passé lui-même une heure au téléphone avec un client mécontent. Résultat : perte de pertinence et résistance passive de l’équipe.
🗣 Communication et pédagogie
Communiquer ne consiste pas seulement à annoncer une décision. C’est expliquer pourquoi elle est prise, ce qu’elle implique et comment elle se traduit concrètement dans le quotidien des équipes.
💡 Exemple positif : avant de lancer un plan de réduction de coûts, un leader explique la situation financière, les objectifs visés et donne des exemples concrets de mesures. Il prend aussi le temps de répondre aux questions, même difficiles.
❌ Exemple négatif : annoncer un changement stratégique par un simple e-mail ou un PowerPoint envoyé en interne, sans espace d’échange. Cela laisse place à la rumeur et à l’incompréhension.
⛷ Être le “premier de cordée”
Leader, c’est accepter d’être exposé, de prendre la première étape, de montrer l’exemple. Cela ne veut pas dire faire à la place des autres, mais indiquer la voie, donner le rythme et les priorités, puis laisser l’équipe avancer avec autonomie.
💡 Exemple positif : lors du lancement d’un nouveau produit, le dirigeant participe personnellement à la première série de visites clients pour montrer l’importance du projet.
❌ Exemple négatif : déléguer entièrement la prospection d’un nouveau marché sans jamais se rendre sur le terrain, puis reprocher à l’équipe de ne pas avoir ouvert assez de portes.
🎯 Autonomie, responsabilisation et culture du résultat
Un leader ne micro-manage pas. Il donne un cadre clair, fixe des objectifs ambitieux mais atteignables (SMART) et laisse la place à l’initiative.
💡 Exemple positif : dans une société familiale active dans la distribution, le dirigeant confie à une équipe la mission d’optimiser le processus de préparation des commandes. Il fixe un objectif précis de réduction des délais de 20 % en trois mois, fournit les ressources nécessaires et laisse l’équipe proposer, tester et mettre en place ses propres solutions. Résultat : un nouveau mode d’organisation plus efficace, adopté par l’ensemble de l’entreprise.
❌ Exemple négatif : dans une PME industrielle, le manager impose à chaque employé la façon exacte d’exécuter chaque tâche, vérifie systématiquement chaque étape et refuse toute suggestion. Les collaborateurs finissent par se contenter d’exécuter mécaniquement, sans chercher à améliorer quoi que ce soit.
⚖️ Décisions difficiles et intérêt collectif
Un leader ne cherche pas à plaire à tout le monde. Il prend des décisions dans l’intérêt global de l’entreprise, des clients et des équipes, même si elles sont impopulaires.
💡 Exemple positif : fermer une ligne de produits peu rentable pour concentrer les ressources sur les offres à forte valeur, tout en accompagnant la reconversion des équipes concernées.
❌ Exemple négatif : maintenir un service déficitaire par peur de froisser un collaborateur clé ou un actionnaire, au détriment de la pérennité globale.
🧠 Agilité intellectuelle et humilité
Un leader ne détient pas toutes les réponses. Il sait aller chercher les idées et innovations auprès des équipes et des spécialistes, écouter, reformuler, synthétiser et décider.
💡 Exemple positif : dans un contexte de baisse des ventes, le dirigeant réunit vendeurs, techniciens et marketing pour co-construire des offres plus attractives, puis tranche rapidement sur les options.
❌ Exemple négatif : décider seul d’un repositionnement produit sans consulter ceux qui connaissent le client final.
💓 Intelligence émotionnelle
Le leadership n’est pas qu’affaire de stratégie et de chiffres : il repose aussi sur la capacité à comprendre, reconnaître et gérer ses propres émotions et celles des autres. L’intelligence émotionnelle permet de créer un climat de confiance et de mieux naviguer dans les situations tendues.
💡 Exemple positif : après une erreur coûteuse, un leader commence par reconnaître le stress et l’inquiétude dans l’équipe, avant d’orienter la discussion vers des solutions constructives.
❌ Exemple négatif : ignorer l’impact émotionnel d’un licenciement collectif et se contenter de communiquer les faits bruts.
🌍 Prise de hauteur et lecture du marché
Un leader doit régulièrement sortir du quotidien pour observer les tendances, anticiper les évolutions et ajuster la trajectoire. Sans cette vision élargie, il risque de subir le marché plutôt que de l’influencer.
💡 Exemple positif : un dirigeant de PME industrielle consacre chaque trimestre une journée à l’analyse des évolutions technologiques et réglementaires de son secteur, et ajuste sa feuille de route en conséquence.
❌ Exemple négatif : attendre que la concurrence lance un produit innovant pour réagir, perdant ainsi un temps et un avantage précieux.
📌 Synthèse : le leader selon SAYGODO
Chez SAYGODO, un leader est : Crédible – Inspirant – Mobilisateur – Pédagogue – Décideur – Visionnaire – Présent sur le terrain – Humble – Émotionnellement intelligent – Orienté résultats – Résilient – Agile – Responsable – Anticipateur.
En PME comme en société familiale, un leadership fort et incarné est un multiplicateur de performance et de résilience. La vraie question n’est pas « Avez-vous le titre ? », mais « Donnez-vous l'envie de vous suivre ? ».
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